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Opération Draghi : des raisons croisées

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5832669035_efd2462bae_b © Pietro Naj-Oleari
Dans ce billet, Hugues Le Paige analyse sur le vif la récente nomination de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et vice-président de Goldman Sachs en Europe, comme formateur d’un nouveau gouvernement en Italie. Cela lui permet de mettre en lumière les jeux de pouvoir autour de la personne de M. Draghi et l’échec démocratique que constitue le choix de sa personne.

Il y a deux manières de voir l’arrivée de Mario Draghi dans le rôle de formateur (accepté « sous réserve » — du résultat des premières consultations — comme on dit en Italie). La première, soulignée par la presse traditionnelle et les commentateurs du sérail, met en avant le « geste fort » du Président Mattarella qui, dès l’échec avéré de la reconstruction de la majorité sortante, a appelé sans tarder l’ancien directeur de la Banque Centrale Européenne pour tenter de former un « gouvernement de profil élevé » pour faire face aux crises sanitaires, sociales et économiques. Ce « gouvernement institutionnel » ou « gouvernement du Président » a déjà la faveur de la Bourse qui a fait un bond en avant et l’appui officieux, mais de poids, des instances européennes. Sans aller plus vite que la musique, il faut encore que Mario Draghi trouve une majorité parlementaire sensée dépasser les clivages traditionnels.

… la suite de l’article est sur Le blog-note d’Hugues Le Paige !

(Image de la vignette et dans l’article sous CC-BY-NC-ND 2.0 ; photographie de Mario Draghi prise en 2011 lors de sa candidature pour le poste de directeur de la Banque centrale européenne, par Pietro Naj-Oleari)