En 1980, l’Islande s’était distinguée comme le premier pays élisant démocratiquement une femme au poste de cheffe de l’État. C’est une nouvelle fois une femme, Halla Tomasdottir, qui a été élue en juin dernier à ce poste symboliquement et politiquement important (même si le premier ministre est, en pratique, le véritable chef de l’exécutif). Et si les questions sociales ne sont sans doute pas prioritaires aux yeux de cette ancienne femme d’affaires, elle entend promouvoir, outre la diversité de genre, une « mise à jour » du capitalisme en Islande, affirmant que la recherche effrénée du profit au détriment du climat et du bien-être n’est plus tenable. Venant d’une voix plutôt centriste, on ne peut qu’apprécier !