Politique
De la critique de l’activation à la démocratisation de l’action sociale
20.01.2009
Entre gestion des risques et tutelle de l’intime, travail en réseau et individualisation, les injonctions à l’autonomisation et à la responsabilisation des usagers reconfigurent l’action publique et l’institution du travail social, autant que les rôles et identités des intervenants sociaux. Ces inflexions vers une société d’individus, appelés et souvent contraints à être entrepreneurs d’eux-mêmes, sont porteuses de menaces mais aussi de potentialités démocratique. Face aux dérives de l’idéologie de l’activation, comment construire une politique de la subjectivité et une pratique de l’engagement ? Sur quelle base et arguments en construire une critique progressiste ?